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Jean-Rémi GIRARD évoque les sujets abordés dans le cadre des congrès académiques, notamment celui de Toulouse.
Jérôme Motet, vice-président SNALC Réunion, sur l'augmentation des violences dans le milieu scolaire
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Y sont abordés les thèmes ci-dessous :
À l’automne 2023, les premières discussions sur la réforme de la formation initiale des enseignants, CPE et Psy-EN laissaient entrevoir des pistes d’amélioration. Un concours passé plus tôt dans le cursus, une première année de formation rémunérée avec un tiers de temps d’observation et une seconde année avec 50 % d’enseignement pouvaient rendre l’accès au métier plus attractif tout en améliorant la qualité de la formation.
Or, la dernière mouture du projet dont nous venons de prendre connaissance semble amorcer un virage beaucoup plus inquiétant. Suivant une méthode qui semble devenir systématique, le Ministère part de constats justes, envisage des pistes pour sortir de l’ornière et finit par créer des monstres de complexité qui nous mènent vers des situations davantage dégradées.
Le SNALC attendra d’en savoir plus pour se positionner sur le concours. Notre syndicat s’inquiète cependant de voir évoquée une épreuve orale qui serait fondée, entre autres, sur la motivation et la capacité à se projeter dans le métier.
Néanmoins, le concours est sans doute, hélas, le moindre défaut de cette réforme. Dans les nouveaux ENSP – quantième changement de nom – les futurs enseignants ne pourraient préparer qu’un master MEEF. Or, même rénové, ce master exclusif se traduirait inévitablement par une perte de qualité disciplinaire. Et en enfermant les candidats dans une seule voie, il leur fermerait l’accès à une poursuite d’études vers des travaux de recherche ou une préparation de l’agrégation dans de bonnes conditions.
Enfin, tout enseignant qui n’effectuerait pas cinq années dans le métier devrait rembourser la rémunération de l’année de M1 – avec temps d’observation. Sacré repoussoir dans un contexte de hausse inquiétante des démissions ces dernières années !
Le SNALC défend un enseignement de qualité et entend tout faire pour rendre à notre métier son attractivité. Or, ce que contient le projet de formation initiale ne résoudra aucun des problèmes identifiés et va même en créer de nouveaux. Le SNALC invite donc le Ministère à revoir sa copie pour que notre métier redevienne attractif, notamment en formant ceux qui ont envie de transmettre leur savoir et en les rémunérant convenablement.
Le SNALC qui a élaboré un projet comportant l’idée de groupes de niveaux, est accusé d’être partisan du « tri social » et de la stigmatisation. Faut-il ajouter foi à ces affirmations ?
Répondons tout de go. Non, le SNALC n’entend en rien favoriser la reproduction sociale. Pour commencer, lier intrinsèquement niveau scolaire et niveau social relève du mépris de classe ou du misérabilisme. Certes, statistiquement, un élève issu d’une classe défavorisée risque davantage de se trouver en échec. Mais faire d’une corrélation une causalité est un biais aberrant.
Ajoutons que le SNALC n’éprouve aucune tendresse pour le tri tout court. En effet, des groupes de niveaux bien conçus devraient constituer une aide pour que les élèves en difficulté parviennent au même point que les autres en bénéficiant d’un effectif réduit.
Les lignes directrices de gestion (LDG) relatives aux carrières, publiées dans Bulletin officiel spécial n° 3 du 7 décembre 2023, définissent les modalités d’accès au corps des professeurs de chaires supérieures. Elles introduisent comme nouveauté la nécessité de candidater. Il faut désormais rédiger une lettre de motivation et mettre à jour son CV – ce qui peut être mal perçu par ceux s’estimant déjà suffisamment connus par l’Inspection générale qui établit les promotions.
Toutefois, une liste d’aptitude nécessite de candidater, d’où cette régularisation des conditions d’accès. Cela ne devrait pas modifier sensiblement la liste de ceux qui auraient eu accès au corps, sauf pour ceux qui auraient oublié de candidater. Les professeurs déjà bien connus de l’Inspection générale et qui ont rédigé une lettre succincte ne devraient pas pâtir de ce changement. La question est de savoir si des candidats méconnus ou oubliés l’année précédente en tireront profit.
Avancement et promotions forment un vaste sujet qui a pris une importance renouvelée du fait de la stagnation des rémunérations. Le seul moyen de maintenir à court terme et d’accroître son pouvoir d’achat réside en effet dans l’évolution de la carrière beaucoup plus que dans une revalorisation partielle et toujours reportée pour l’ensemble des personnels enseignants, d’éducation et d’orientation.
Lisez le dossier complet en cliquant sur le bouton ci-dessous
La Semaine Olympique et Paralympique (SOP) est organisée chaque année par le ministère de l’Éducation nationale, de la Jeunesse, des Sports et Paris 2024. Pour cette huitième édition, la SOP se déroulera du 2 au 6 avril 2024 dans tous les établissements scolaires de France, des écoles aux lycées, occasion de célébrer les Jeux et les athlètes du monde entier.
Cette année la communauté éducative et les élèves sont invités lors de la SOP à réaliser 10 défis ainsi formulés dans l’affiche de propagande, et relayés par des inspections auprès d’enseignants :
« Réalise la Danse des Jeux ; Découvre un sport paralympique ; Participe à un atelier sur les valeurs du sport ; Teste tes connaissances avec le quiz Paris 2024 ; Interview un.e athlète ; Prépare ton goûter de champion.ne avec Danone ; Fais briller la torche des Jeux ; Encourage un.e athlète ; Découvre les coulisses d’une rencontre sportive ; Décore ta classe aux couleurs des Jeux. »
Passons sur les fautes et l’usage du point médian. Pour le SNALC, il y a plus scandaleux. C’est l’invitation des 12 millions d’élèves au « goûter de champion.ne avec Danone » ! Faut-il en déduire que le défi n°6 ne sera validé que si la preuve d’avoir consommé un produit de la marque est rapportée par l’élève ? À quand les défis sportifs scolaires exclusivement en chaussures Nike ?
Pour le SNALC, il est inadmissible que l’État utilise l’évènement comme un portail publicitaire, organise aussi ostensiblement la promotion d’un sponsor auprès des élèves et les incite, au prétexte d’un défi, à acheter et à consommer des produits de la marque.
Indigné, le SNALC ne peut que dénoncer cette dérive mercantile, le manque de neutralité de l’État, voire un conflit d’intérêt entre sa mission de service public d’éducation et les bénéfices d’une société privée, qui vont totalement à rebours des valeurs de l’olympisme telles que l’équité, la liberté, le respect des personnes, des institutions et de l’environnement.
L’élément de langage suivant est récurrent dans nos administrations : « Puisque vous êtes cadre de catégorie A, vous êtes capable de vous adapter et de réaliser cette tâche ».
Seriez-vous donc omniscient et omnipotent ? Le SNALC s’oppose à cette rhétorique et vous propose de réfléchir un peu à cette affirmation.
Cette formule bien pratique relève avant tout du sophisme, comme le fameux « un cheval bon marché est rare, ce qui est rare est cher, donc un cheval bon marché est cher » (Aristote). Ne rentrez donc pas dans cette argumentation fallacieuse si l’on vous dit qu’en tant que cadre de catégorie A, vous pouvez réaliser une tâche habituellement dévolue à un agent de catégorie B ou C. En effet, dans une entreprise, demanderait-on à un ingénieur structure (même niveau qu’une catégorie A) de réaliser un mur en brique, tâche habituellement dévolue à un maçon (même niveau qu’une catégorie C) ? Bien sûr que non. Mais voilà, pour faire des économies et compenser le manque de personnel, il est bien plus simple de culpabiliser les personnels en leur demandant de réaliser des tâches sans rapport avec leur fonction que d’admettre les carences du système. Le SNALC déplore cette technique managériale, qui génère de nombreux risques psycho-sociaux.
L’une des sources de ces risques réside dans la charge de travail créée par la multiplication des missions et des responsabilités. Cette situation engendre un stress chronique et de l’épuisement professionnel (burn-out).
Une autre source correspond aux exigences émotionnelles liées à notre profession. Dernièrement, nous avons sollicité l’administration pour un personnel en difficulté face à la souffrance d’un enfant : il nous a été rétorqué qu’un personnel de catégorie A saurait prendre la bonne distance. Que répondre, si ce n’est que les professionnels de santé eux-mêmes sont sujets à des burn-out liés à la gestion de la souffrance de leurs patients ?
Plutôt que des sophismes, le SNALC demande des moyens et le respect inconditionnel des statuts et des compétences, ô combien nombreuses, des personnels.
« Toute peine mérite salaire ! ». Le ministère vous informe des dates de règlement de votre traitement pour l’année 2024.
Cliquez sur > CE LIEN < pour visionner le calendrier des paies 2024 (c'est en bas !)